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Et puis ICI, une interview de votre serviteur (c'est l'arroseur arrosé !)

Comic Booster 1

vendredi 26 mars 2010

Didier Pagot - Le Chineur (1ère partie)

Aujourd'hui, je vous propose la première partie d'une interview fort intéressante du très sympathique et disert Didier Pagot.

Ici en dédicace à la Foire du Livre de Bruxelles 2010

Q - Bonjour Didier, peux-tu te présenter en quelques mots ? :

Bonjour Michel, je suis Didier Pagot, 44ans, dessinateur de BD depuis une dizaine d’années maintenant. Je suis né en région parisienne et j’habite à côté de Lille, à Lys-lez-Lannoy.

Le Chineur T.1 aux éditions Bamboo

Q - Comment t’es venu l’idée de faire de la BD ?

Je crois que cela remonte à très longtemps, je devais vraiment être tout jeune. De toute façon, j’avais besoin de faire jouer des personnages dans des cases. Cela me fascinait. Je ne me souviens pas forcément de mes toutes premières lectures. Je lisais des Rahan, des Pif, on se passait les BD entre copains à l’école. Quelques Marvel aussi. Je n’en ai pas gardé, car je ne suis pas un collectionneur. Mais très vite, j’en suis venu à la lecture de Blueberry, quand j’ai eu 7 – 8 ans, et ça, ça m’a complètement fasciné, j’adore l’univers du western, cela m’a toujours parlé en tant qu’artiste.
Le virus de la BD m’est venu très jeune, je pense, parce que mes premières BD – je ne crois pas en avoir gardé une trace malheureusement – mais, je devais avoir 10 ans lorsque j’ai fait ma première BD, je me souviens, c’était Spiderman, c’était mon héros fétiche. J’avais aussi besoin de dessiner du western, des cowboys. Voilà, c’était mes balbutiements en BD. Maintenant, de là à en faire mon métier …
Dans le cocon familial dans lequel j’ai grandi, il n’en était pas question en terme de profession réelle. « Didier, tu fais du dessin, c’est bien, mais ce n’est pas un métier ! ». On n’a pas tort de dire ça, d’un autre côté, cela dépend vraiment des défis qu’on se lance, et cela je l’ai compris assez tardivement.

Couverture Fides T.5

Q - En fait , de l’héroïc-fantasy et de l’anticipation, tu es passé à quelque chose de plus réaliste ?

Un peu plus contemporain. Oui, j’avais besoin de quelque chose qui me rapproche de moi, de nous en fait, mais quand je dis moi, c’est parce que je me mets beaucoup à la place de mes personnages …J’avais besoin de quelque chose de fluide, et le scénario de Xavier Bétaucourt était tout à fait quelque chose qui me parlait, dès la première lecture. Oui, j’avais besoin de ça. Je ne dis pas pour autant que j’ai lâché l’univers de l’anticipation et de l’héroïc-fantasy, j’espère que je remettrais un petit coup de patte dedans, car je pense que j’ai encore des choses à dire dans ce domaine. On a toujours pas mal de choses à dire, c’est le temps qui nous manque. Le temps, et après les opportunités de signer des contrats ! Non, j’espère y revenir un peu plus tard, lorsque j’aurai acquis un petit peu plus d’expérience encore, quand j’aurai vu évoluer d’autres de mes personnages … J’ai quelques idées.

Foire du Livre de Bruxelles - Le Chineur T.1

La suite après-demain, mais, si vous voulez en savoir plus sur Le Chineur, et bien voici, ICI, une interview du scénariste Xavier Bétaucourt.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore un très joli parcours, et de magnifiques dessins.
L'enfance est vraiment déterminante dans nos choix d'adultes. ça parait évident mais je trouve que c'est flagrant chez les dessinateurs qui savent garder, malgrè les influences d'adultes bienveillants, leur imagination et créativité,qualités bien précieuses.
Méduse

Michellux a dit…

@ Méduse :
Oui, les dessinateurs ont su, plus que nous, et mieux que nous, conserver cette part d'enfance, de rêves. C'est ce qui nous permet, en contemplant leur travail, de retrouver cette part de nous, trop enfouie sous notre vie d''adulte ...